Atelier du 21 mai 2010

Atelier du 28 mai 2010
Atelier du 4 juin 2010

« on me pose souvent la question suivante : Que faut il jouer après l’ouverture d’1SA et une intervention naturelle du n°2 ? Mon conseil : jouez le Lebensohl en face d’un partenaire occasionnel et également en face de votre partenaire habituel si vous n’êtes pas encore du niveau 1ère série. »
» Je sais que nombre d’entre vous jouent le Lebensohl, non par choix ni par conviction, mais tout simplement parce que ce système a été le premier a avoir été proposé sur le marché. Le fait que les meilleurs joueurs l’aient rapidement abandonné au profit du Rubensohl devraient suffire à vous convaincre. Les inconvénients du Lebensohl sont trop nombreux pour tous les énumérer etc …. »
Merci à tous et à toutes de votre cadeau, de votre assiduité de votre volonté de progresser et à la semaine prochaine.
Atelier du 11 juin 2010


Atelier du 18 juin 2010

Cet avant dernier atelier a un avant gout d’été. Au cours de cet atelier nous avons joué et discuté de donnes très compétitives après avoir corrigé les exercices de l’entrainement 32. J’avais choisi une donne bien enchérie par Fréderic Volcker, sur la photo à gauche, qui portera dans quelques jours les couleurs de l’équipe de France à Ostend ( au Bridge ! non au Foot 🙁 ). Cette donne provient de la sélection qui a permis de désigner la future équipe de France open et Frédéric joue face à Christian Mari. La donne avait fait l’objet de la chronique bridge du Figaro Magazine et Alain Lévy la commente dans sa rubrique » Enseignements » du Bridgeur du mois de juin.
« Je parie pour une panoplie très large de réponses qui va de Passe jusqu’à 4en passant par un Contre d’essai de manche et une enchère compétitive de 3
avec des arguments pour chacun de ces choix. Passer ou conclure à 3
sont deux attitudes trop pessimistes en regard de la qualité et de la localisation des honneurs. Craindre un doubleton coeur en Nord est la marque d’un joueur anxieux qui imagine la conjonction de deux évènements marginaux, une intervention dans cinq cartes et un soutien avec deux cartes. Si Nord est singleton Coeur, la manche est à portée de fusil. Faut il consulter le partenaire par un « maximum overcall double » le contre, enchère d’essai ? Non, parce que l’Ouvreur ne cherche pas une réponse de 2
maximum en force mais une ou deux bonnes cartes à Carreau et à Pique que le répondant ne pourrait ne pas bien juger dans la séquence. Un saut à 4
est un bon pari statistique. Frédéric saute à 4
et réalise 11 levées. Dans l’autre salle Pierre Yves Guillaumin laisse jouer 3
pour une de chute. Les cartes adverses sont idéalement plaçées mais la manche doit être jouée avec ces deux jeux. Remarquez qu’avec 6 H et trois petits piques , Nord a peu de chances d’accepter une proposition de manche généralisée, un As de Coeur sec n’étant pas une réelle plus value. »Alain Lévy.

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